Affacturage définition : qu’est-ce que l’affacturage ?

Dans un monde très concurrentiel, la survie des entreprises est largement tributaire de leurs capacités de financement. Dans cette perspective, l’affacturage est une solution efficace pour accroître sa trésorerie.

L’intérêt de l’affacturage

Certaines entreprises peuvent rencontrer des difficultés de trésorerie et avoir un besoin urgent de financement, sans pour autant pouvoir compter sur un emprunt bancaire. L’affacturage ou factoring, en anglais, leur permet alors, par le jeu des échéances de paiement, de bénéficier du règlement d’une partie des factures, qu’ils détiennent sur un débiteur, par un affactureur.

En s’acquittant d’une part de la facture au profit de l’adhérent, le plus souvent à hauteur de 75% à 80%, l’affactureur se voit transférer les droits sur la facture, comme celui de percevoir la créance du débiteur ou encore celui de la recouvrir selon la procédure légale. Lorsque l’affactureur percevra la totalité de la créance, il versera la part restante à l’adhérent, déduction faite de sa rémunération. C’est une opération de crédit qui permet au à commerçant ou à l’industriel de mobiliser des créances à court terme.

Recourir à un courtier en affacturage : le choix de l’expertise

Il existe de nombreuses sociétés d’affacturage sur le marché, ce qui rend difficilement lisible la multiplicité des offres pour le profane. Aussi, le recours à un courtier en factoring est la solution idéale, si l’on souhaite bénéficier d’une expertise pour déterminer le produit le plus conforme aux besoins de son entreprise. Le courtier affacturage va en effet rechercher, pour le compte d’une entreprise, la société d’affacturage qui propose le meilleur contrat. La technicité du domaine nécessite en effet une parfaite connaissance de la réglementation, des pratiques contractuelles et du marché de factoring.

Indépendant, le courtier dispose d’un portefeuille d’affactureur avec lesquels il est en mesure de négocier rapidement les meilleurs contrats et, ce, sans perdre de vue l’intérêt et les objectifs de l’adhérent. C’est par conséquent un gage de sécurité et un gain de temps non négligeable pour l’entreprise qui peut rester concentrer sur son activité principale.

La qualification juridique de l’affacturage : un contrat

L’affacturage est une opération de crédit qui répond notamment à la définition de l’article 1342-6 du Code civil. C’est le contrat par lequel l’affactureur, moyennant une rémunération, s’acquitte de la créance commerciale détenue par son adhérent. Juridiquement, le contrat d’affacturage a pour effet de conférer à l’affactureur les droits sur la facture détenue par son client, ce que l’on qualifie, en droit, de subrogation conventionnelle.

L’assiette de rémunération du factoring

Le coût de l’affacturage dépend des services rendus par la société de factoring. Elle se divise en deux éléments. Le premier élément rémunère les services réalisés par la société d’affacturage, comme la gestion comptable des factures, le recouvrement ou encore la garantie de paiement des créances approuvées. Cette partie de la rémunération est appelée commission d’affacturage. Elle représente un pourcentage du montant des créances que l’affactureur a pris en charge, ainsi que des éventuels frais accessoires. Elle est comprise entre 0,7% et 2,5% du chiffre d’affaires déterminé par rapport aux factures transférées à l’affactureur. Le second élément rémunère l’opération de crédit, c’est-à-dire l’avance consentie à l’adhérent. Il s’agit de la commission de financement ou, plus simplement, des intérêts. Ceux-ci sont calculés par rapport au marché ou selon un taux bancaire.

L’affacturage est, par conséquent, plus qu’une opération de crédit. Outre, l’apport de trésorerie, il permet d’externaliser les activités de gestion comptable et le recouvrement qui peuvent s’avérer lourds pour l’adhérent. Mais il ne s’agit là que d’une infime partie du fonctionnement de l’affacturage et des avantages de l’opération, qu’il vous appartient de découvrir.